Le nouveau VIE (Volontariat international en entreprise) a été présenté, le 3 juillet dernier, par François Loos, ministre délégué au Commerce extérieur. Deux ans après sa création, ce dispositif, qui a remplacé celui des CSNE (Coopérants du service national en entreprise) et qui permet aux entreprises de confier des missions longue durée à l'étranger à de jeunes diplômés, subit un toilettage destiné à l'assouplir. Objectifs affichés du gouvernement : faciliter l'accès des PME au VIE et tripler, dans les deux ans à venir, le nombre de volontaires - 2 000 sont actuellement en mission.

Plusieurs mesures ont été prises dans ce sens. D'abord, le temps de séjour en France, préalable au départ à l'étranger, passe de un à cinq mois maximum, permettant, ainsi, aux PME, de bien intégrer le jeune et de préparer avec lui sa mission de développement international. Le nouveau VIE se veut également plus réactif grâce à des procédures de recherche de candidats et de traitement des dossiers simplifiées et accélérées.

Autres nouveautés : la possibilité pour plusieurs PME d'envoyer le même jeune diplômé selon la formule du temps partagé, ou encore celle de bénéficier du portage d'une grande entreprise qui accueillera le volontaire à l'étranger.

Enfin, dès septembre prochain, le coût du VIE sera allégé des frais d'adhésion à Ubifrance, l'organisme qui assure la gestion du dispositif.