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Le comité d'entreprise de Canal + entérine le plan social

SANS | publié le : 01.07.2003 |

Le comité d'entreprise de Canal + a émis, le 23 juin dernier, un avis favorable sur le plan social proposé par la direction. Au programme, 305 postes supprimés et 138 autres externalisés.

Les 3 000 salariés du groupe Canal + sont désormais fixés sur leur sort. Le 23 juin, le comité d'entreprise était, lors d'une ultime consultation, appelé à se prononcer sur le plan social proposé par la direction de la chaîne cryptée.

Présenté le 12 mars dernier, dans le cadre d'un accord de méthode, celui-ci prévoit la suppression de 305 postes et l'externalisation de 138 autres. Un dernier volet sera examiné le 11 juillet prochain par les représentants du personnel. En attendant, ceux-ci ont émis un avis favorable sur les mesures d'accompagnement (7 voix pour et 3 abstentions) du plan de sauvegarde de l'emploi. L'accord a, pour l'instant, été paraphé par trois syndicats, la CFTC, + Libres et la CGC.

Appel aux départs

Le texte prévoit, notamment, un appel aux départs volontaires et au volontariat par substitution. Sont donc concernés les personnels dont les postes seront supprimés et ceux dont la libération du poste permettra un reclassement interne. Dans les deux cas, ils pourront, dès la notification de la suppression de leurs postes, le 1er septembre prochain, accéder à un congé de reclassement d'une durée de quatre mois. Autre possibilité : bénéficier d'un Pare anticipé. Pour les autres, la durée du congé de reclassement s'étalera sur neuf mois. Les pistes internes, au sein de Vivendi, seront privilégiées. Canal + fera également appel à l'outplacement, via un cabinet spécialisé.

Dispositif correct

« Nous avons voulu un plan social exemplaire. Nous mettrons tout en oeuvre pour que personne ne se retrouve sur le carreau », indique Gino Balderacchi, directeur des affaires sociales de Canal +.

Les syndicats le reconnaissent d'ailleurs volontiers, les dispositifs d'accompagnement et les conditions de départ sont « plutôt corrects ». « Sur le fond, ce plan social reste dogmatique, regrette toutefois Gérard Chollet, représentant CFDT. Nous n'avons jamais eu de débat contradictoire sur des alternatives économiques. La direction a fait un plan social afin de donner des gages à l'actionnaire. »