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Manpower scrute 18 pays

SANS | publié le : 24.06.2003 |

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Manpower scrute 18 pays

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Manpower a analysé les perspectives de recrutement dans 18 pays. Résultats : de fortes disparités existent et la France se situe dans le bas de l'échelle.

Heureux Canadiens ! Dans ce pays, les chefs d'entreprise ont le moral et le font savoir : 36 % d'entre eux pensent augmenter leurs effectifs au troisième trimestre 2003. Et ce, grâce à la bonne santé des services et de l'industrie. Cette vague d'optimisme s'étend également à l'Australie, à l'Espagne et au Royaume-Uni.

Résultats moroses

A contrario, quatre pays accusent des résultats moroses. Le différentiel entre les intentions d'augmenter et de diminuer les effectifs est passé sous la barre du zéro en Allemagne (-10 %), à Hong Kong (-5 %), au Japon (-4 %) et en Belgique (-2 %). Les Etats-Unis, quant à eux, restent classés dans la catégorie des premiers pays recruteurs avec une prévision nette de 11 % d'entreprises souhaitant embaucher, mais ce résultat est leur plus mauvais score depuis douze ans.

Tels sont les principaux enseignements d'une enquête réalisée par Manpower sur les anticipations de recrutement au troisième trimestre 2003. Une première pour la société de travail temporaire qui a mené l'enquête auprès de 30 000 entreprises, à travers 18 pays. Car, jusqu'ici, seuls les baromètres américain et britannique existaient.

Fourchette basse

Où se situe la France ? Dans la fourchette basse. Au troisième trimestre, les propositions d'emploi seront, malgré tout, un peu plus nombreuses qu'au trimestre précédent ; 10 % des entreprises prévoient, en effet, d'accueillir de nouveaux salariés, contre 7 % qui s'attendent à s'en séparer. Mais les entreprises restent très prudentes : 80 % des DRH interviewés pensent ne pas toucher à leurs effectifs.

Toutefois, de fortes variations apparaissent : l'hôtellerie-restauration compte grossir le nombre de ses colla- borateurs, tout comme l'agriculture et la pêche (+ 11 %), et l'industrie manufacturière (+5 %). Les candidats à l'emploi auront, en revanche, plus de mal à décrocher un poste dans le transport et la logistique, les activités financières, l'immobilier et les services aux entreprises, l'ensemble de ces professions accusant un recul de leurs activités.