La crèche du Crédit Lyonnais, installée à deux pas de son siège parisien et de sa salle de marché, est sans doute le plus bel exemple de longévité. Créée en 1947, cette structure existe sans subventions publiques, comme le confirme Christine Arnoult, sa directrice : « La direction des ressources humaines prend en charge les locaux et les frais importants, comme ceux liés à l'emploi des 15 salariés de la crèche. Le CE assure, quant à lui, la gestion courante. » Reste la participation dont s'acquittent les parents, calculée en fonction de leur salaire (entre 4,3 euros et 10,10 euros par jour) et sur la base non pas d'un forfait, comme c'est le cas dans les crèches publiques, mais selon le nombre de jours de présence. « Actuellement, 53 enfants sont présents, âgés de 3 mois à 3 ans et demi. Nous pouvons en accueillir jusqu'à 60 », avance Christine Arnoult.
C'est sans doute le nombre d'enfants qu'aura à garder, à la rentrée prochaine, le personnel de la crèche, car, pour la première fois de son histoire, elle affichera complet.
Ce qui conduit, aujourd'hui, le CE à mettre en place différents critères prioritaires pour la sélection des candidatures. A l'étude : la situation familiale, le lieu d'habitation, l'antériorité de l'inscription et les revenus.
