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Les clients de Chronotique dans l'expectative

SANS | publié le : 03.06.2003 |

Le dépôt de bilan de Chronotique, un des leaders sur le marché des logiciels de gestion des temps et de planification des RH, suscite l'inquiétude des entreprises utilisatrices.

L'inquiétude gagne chez les utilisateurs des solutions Chronotique, après la mise en redressement judiciaire de l'éditeur de logiciels de gestion des temps et de planification des RH, prononcée, le 28 avril dernier, par le tribunal de commerce de Pau. Avec une base installée dans près de 500 entreprises (Vivendi, Darty, BNP Paribas, EADS, etc.) et collectivités locales (Mairie de Paris, communauté urbaine de Strasbourg, Ville de Lyon, etc.), la société d'Orthez (64) est, en effet, un des poids lourds de la GTA en France.

Président du Club des utilisateurs de P/2, le logiciel phare de cet éditeur, Jordi Lehmann, directeur des projets informatique chez Castorama, se montre, toutefois, confiant : « Etant donné la qualité du produit et le portefeuille commercial, je reste optimiste quant à la pérennité de la solution. Le pire des scénarios serait que Chronotique soit racheté par une société qui développe un produit similaire, mais cette éventualité me paraît peu probable. »

Bénéficiant d'une période d'observation de six mois, Chronotique (100 salariés) est parti en quête d'un repreneur. Deux pistes sont explorées : la cession à des investisseurs financiers ou la cession à une société active dans les RH, éditeur d'ERP ou de GTA, notamment.

Erreur commerciale

Fondée en 1997, cette entreprise ne s'est jamais relevée d'un exercice 2001 lourdement déficitaire où, pour la première fois, elle enregistrait aussi un net recul de son chiffre d'affaires. « Dans une conjoncture difficile pour le marché informatique, nous avons commis l'erreur de cibler une clientèle moins haut de gamme », admet Henri Labadie, président du directoire de Chronotique. Lequel misait, pour se renflouer, sur une troisième levée de fonds... qui n'a pu aboutir.