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DaimlerChrysler en donneur d'ordres responsable

SANS | publié le : 27.05.2003 |

Depuis qu'il a adhéré au Global Compact, programme des Nations Unies sur la responsabilité sociale des entreprises, le constructeur automobile négocie avec ses fournisseurs pour garantir leur engagement sur les conditions de travail.

« DaimlerChrysler reconnaît pleinement sa responsabilité sociale sur la voie de la globalisation. Prendre conscience de sa responsabilité sociale est à la fois le résultat et la condition d'une gestion rentable sur le long terme et orientée vers la recherche de valeur », estime Günther Fleig, membre du directoire de DaimlerChrysler, chargé de la gestion du personnel au sujet de Global Compact.

Obligations morales

Cette charte en neuf points, initiée en 2000 par le secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan, vise à renforcer la prise de conscience, par les entreprises du secteur privé, de leurs obligations morales, tant sur le plan social qu'en termes de respect de l'environnement.

En signant cette charte à l'automne 2001, DaimlerChrysler s'est engagé à lutter contre le travail des enfants dans le tiers-monde, contre l'esclavage, ou encore à respecter l'égalité des chances et le principe d'un « même salaire pour un même travail », et ce, tant pour les 370 000 salariés que compte le groupe dans 200 pays que pour ceux de ses sous-traitants. « DaimlerChrysler attend de ses fournisseurs un engagement identique, insiste le groupe. Notre entreprise voit [dans le respect de ces principes] une bonne base à toute collaboration sur le long terme. »

Pas question, pour autant, d'enquêter sur place auprès de ces fournisseurs. « Nous insistons, au moment des négociations, sur l'importance que revêt cet aspect pour Daimler, précise une porte-parole. Mais il s'agit, avant tout, d'une relation de confiance. »

DaimlerChrysler s'est engagé à respecter, sur chacun de ses sites de production, à travers le monde, un minimum en termes de protection de la santé sur le lieu de travail, de salaire, de qualification et de limitation du temps de travail, et a reconnu explicitement à son personnel le droit de se syndiquer et de bénéficier de conventions collectives. Global Compact a d'ailleurs simultanément été signé par le Pdg Jürgen Schrempp et par les secrétaires des comités d'entreprise de Daimler et Chrysler, Erich Klemm et Nate Gooden.

Bien-être des salariés

« Nous avons besoin de salariés qualifiés et performants, poursuit Günther Fleig. Seuls les salariés satisfaits s'engagent pour leur entreprise. » L'usine Jeep de Pékin, en Chine, est une illustration de l'application des principes du Global Compact par Daimler : le constructeur automobile a exigé que ni prisonniers ni enfants ne soient employés sur place. Le groupe, dans un souci de bien-être de ses salariés, a fait construire des logements pour son personnel et soutient financièrement l'université de Pékin et ses meilleurs étudiants.