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Adia mesure le poids des apparences

SANS | publié le : 20.05.2003 |

Une enquête, réalisée par la Sofres pour Adia, révèle l'influence croissante des apparences et, donc, des discriminations qui en découlent, sur la vie professionnelle.

Pour accompagner sa nouvelle campagne de publicité, qui dénonce les préjugés liés aux apparences dans la vie professionnelle, l'entreprise de travail temporaire Adia a commandé une enquête sur le sujet à la Sofres. « Une première en France », selon Jean-François Amadieu, sociologue et auteur du livre Le poids des apparences, qui a suivi et commenté l'enquête. De telles données n'existaient, jusqu'à présent, que dans les pays anglo-saxons, révélant une véritable discrimination par l'apparence. Il y a, par exemple, une corrélation entre la taille d'un homme et sa rémunération !

Les résultats de l'enquête Sofres/Adia montrent que le poids des apparences n'est pas moindre en France ; 82 % des Français estiment qu'il s'agit d'un phénomène en nette progression. Seules 30 % des personnes interrogées indiquent n'avoir jamais été témoins de discrimination sur l'apparence dans leur vie professionnelle. Celles-ci interviennent à tous les moments de la carrière et pas seulement à l'embauche : dans le travail quotidien, pour accéder à une promotion, et même au moment du licenciement.

Critères discriminants

A l'embauche, c'est l'âge qui paraît être le critère le plus discriminant (89 % des opinions), suivi par le fait d'être "piercé" ou tatoué (82 %), le handicap (81 %), le physique peu agréable (81 %), l'obésité (74 %), l'origine maghrébine ou africaine (71 %), l'homosexualité supposée (44 %). Enfin, un actif sur cinq a fait l'objet de discrimination sur son apparence.