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Les artisans, aussi, ont droit à la VAE

SANS | publié le : 29.04.2003 |

Les dernières Assises nationales des Centres d'aide à la décision du réseau des chambres des métiers (APCM), confirment l'importance de l'enjeu de la VAE pour les artisans.

L'artisanat, « première entreprise de France », comme aime à le dire l'APCM (Assemblée permanente des chambres de métiers), sera-t-il le premier bénéficiaire de la nouvelle validation des acquis de l'expérience ? « Avec la VAE, s'ouvre aujourd'hui la possibilité d'une promotion sociale et personnelle pour les actifs de l'artisanat », répondaient les chambres de métiers, lors des Assises nationales des Centres d'aide à la décision (CAD) du réseau des chambres des métiers (APCM), qui se sont tenues les 4 et 5 février derniers. Le 4 décembre 2002, le rapport de la commission des formations de l'APCM proposait déjà de construire un dispositif de VAE, et de s'appuyer sur la compétence des CAD pour cela. En plus de leur fonction d'observatoire des métiers, ils offrent déjà ce type de prestations, ainsi qu'une aide au positionnement, aux publics accueillis par les chambres de métiers.

Le rapport proposait également de développer un accompagnement et une formation au conseil en VAE. Les modalités d'accompagnement du candidat et la mise en place des jurys de validation s'appuyant sur la compétence des organisations professionnelles et de structures spécifiques habilitées à valider les acquis de l'expérience. Une circulaire de l'APCM, envoyée à l'ensemble des chambres de métiers à la rentrée 2002, les engageait, d'ailleurs, à faire valider leurs CAD comme points-relais.

Descriptifs de compétences

Afin de créer des référentiels de compétences spécifiques aux titres de l'APCM, le rapport proposait de signer un partenariat avec le Cnam (Conservatoire national des arts et métiers). Ces descriptifs de compétences devront mentionner les compétences « liées au geste professionnel », les compétences d'encadrement et d'organisation de la production, celles de gestion d'entreprise, et enfin, les compétences stratégiques et managériales. Ce partenariat avec le Cnam permettrait de renforcer l'ingénierie du projet, d'accompagner la mise en oeuvre du dispositif, et d'afficher une certaine crédibilité par rapport à l'environnement.

Participation des professionnels

Le rapport insistait également sur la composition et la formation des jurys et sur la nécessité « d'enrichir le vivier de professionnels aptes à participer aux jurys de l'Education nationale, notamment, en proposant outre les conseillers d'enseignement technologique, des professionnels qualifiés ». Là encore, comme pour d'autres institutions, qualité des jurys et lutte contre une tendance à brader des titres sont affirmées nettement.