Poursuivis au pénal par la CGT pour discrimination syndicale envers 18 militants, entre 1965 et 2002, Edouard Michelin, son père François, le DRH, et 23 cadres ont été relaxés par le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand, le 9 avril dernier.

Les juges ont estimé que les requérants ne justifiaient pas « d'indices suffisamment convaincants de la prise en considération de leurs mandats syndicaux pour les différences de traitement invoquées ».

« Depuis trois ans, nous avons montré notre volonté de faire évoluer les relations sociales dans l'entreprise, a souligné Christian Delhaye, responsable du personnel France. Depuis la mise en place des 35 heures, il y a trois ans, sept accords ont été conclus avec les organisations syndicales. » La CGT a l'intention de faire appel.