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Le CIES hausse ses exigences

SANS | publié le : 15.04.2003 |

Le Comité intersyndical de l'épargne salariale (CIES) devait publier, mi-avril, sa nouvelle liste de produits d'épargne salariale labellisés.

Globalement positif. Le Comité intersyndical de l'épargne salariale (CIES), créé le 29 janvier 2002 par les confédérations (à l'exception de FO), est satisfait des fonds candidats à son label 2003. « Les nouvelles offres que nous avons reçues sont supérieures en qualité à celles de l'année dernière », déclare Bernard Saincy, mem- bre du CIES pour la CGT.

Le comité estime, ainsi, que les fonds qu'il a étudiés sont plus diversifiés que précédemment et que l'information des salariés est mieux assurée. Il remarque, également, que les candidats ont suivi ses exigences en termes de représentation des salariés dans les conseils de surveillance des fonds. Il constate des efforts significatifs en matière d'ISR, même s'il reste encore des marges de progrès.

Demande entendue

Sophie Bailacq, de la CFTC, remarque que « les gestionnaires ont maintenant compris notre demande : certains ont embauché des équipes d'analystes spécialisés dans l'ISR, à côté de leurs analystes financiers ».

Dans le même temps, le CIES hausse ses exigences et précise ses demandes. Il souhaite, ainsi, que les salariés aient droit à « deux arbitrages gratuits par an », selon Sophie Bailacq. Les membres du comité attendent maintenant que le conseil de surveillance des fonds soit composé d'une majorité de salariés « exerçant réellement leur droit de vote », précise Sophie Bailacq. Bernard Saincy parle, quand à lui, d'une majorité des deux tiers. Il évoque aussi la limitation du nombre de labellisés. « Pour que les salariés et les entreprises ne se perdent pas dans une offre pléthorique, nous ne souhaitons pas multiplier les labellisations », explique-t-il.

Pas de "délabellisation"

Il n'y aura pas de "délabellisation" cette année. « Cela serait prématuré, car nous n'avons pas eu le temps de voir les produits fonctionner », explique Michel Lamy, de la CFE-CGC. « L'idée n'est pas d'émettre des veto mais d'engager le dialogue pour améliorer les choses », précise Sophie Bailacq.

Il n'est cependant pas exclu que des "délabellisations" aient lieu ultérieurement. Des comités de suivi sont en train de se mettre en place. Il s'agira de structures de "contacts et d'échanges" entre le CIES et chaque société gestionnaire. Ils seront composés de représentants des syndicats et de la société gestionnaire.