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Hausse de 3% pour 2003

SANS | publié le : 15.04.2003 |

L'enquête de Hay Group sur les prévisions d'augmentation du salaire de base en 2003 fait ressortir une tendance inchangée, à +3 %, par rapport aux prévisions annoncées par les entreprises en septembre dernier.

Les prévisions devraient être respectées : les entreprises interrogées par Hay Group, en septembre dernier, sur leurs budgets prévisionnels d'augmentation du salaire de base, ont confirmé leurs intentions. Dans une nouvelle enquête, réalisée en février et mars derniers, par la société de consultants, elles maintiennent le chiffre de 3 % de hausse pour 2003 (en médiane) ; 43 % des sociétés se laissent, néanmoins, la possibilité de revoir leurs budgets. Par ailleurs, beaucoup ont déjà réalisé leur augmentation au premier trimestre.

Les budgets prévisionnels d'augmentation pour 2002 étaient identiques, à +3 %, mais la prévision d'inflation était alors de 1,6 %, contre 2,2 % à 2,6 % cette année. « Soit une faible augmentation du pouvoir d'achat, souligne Erik Poitrenaud, responsable de l'information rémunérations de Hay. Mais, il ne s'agit pas d'un coup de frein. »

Les budgets prévus restent, globalement, en ligne avec les budgets effectivement appliqués en 2002, notamment pour les cadres, sauf dans la finance et la distribution (- 0,3 % et - 0,6 %) et dans les technologies/médias/télécoms (+ 0,3%). Comme l'année dernière, trois secteurs se situent au-dessus de la médiane : la pharmacie (+ 3,5%), la chimie (+ 3,2%) et la grande consommation (+ 3,2%) (voir graphique). Ce maintien des tendances reflète les priorités en ressources humaines des entreprises interrogées : aux deux premiers rangs, « améliorer l'engagement et la performance » et « contrôler la masse salariale ». « Deux priorités antagonistes », souligne Erik Poitrenaud. Et d'ajouter que, même dans les secteurs en difficulté, « on a choisi, en général, de ne pas geler les salaires ».

Augmentations resserrées

A l'inverse, l'éventail des augmentations prévues s'est resserré, comme s'il s'agissait, avant tout, de ne pas trop s'éloigner d'un benchmark, plutôt que de mettre en oeuvre une stratégie d'attractivité ou de motivation. « Sur l'industrie, par exemple, aucune des quelque cent entreprises interrogées ne compte appliquer plus de 4,6 % d'augmentation, illustre Erik Poitrenaud. Il y a quelques années, certains n'hésitaient pas à aller jusqu'à 10 % ou 15 %. » Mais il y a aussi le variable, que cette enquête n'analyse pas. Il concerne, aujourd'hui, 65 % des salariés et repose surtout sur les primes et bonus individuels ou collectifs