E & C : Quels sont les principaux enseignements de l'enquête Relations écoles : quels outils utilisés pour quelle efficacité ? * ?

E. C. : Tout d'abord, 6 entreprises sur 10 affirment qu'elles recruteront, en 2003, autant de jeunes diplômés que l'an passé. Malgré le ralentissement économique, les jeunes diplômés restent des cibles prioritaires. Autre tendance : une entreprise sur trois estime qu'il est toujours aussi difficile de recruter des jeunes diplômés. Ce n'est pas nouveau : les entreprises continuent à se disputer les perles rares. Enfin, 2 entreprises sur 3 indiquent qu'elles vont maintenir leur budget "relations écoles" cette année. Mieux, 12 % d'entre elles vont le revoir à la hausse.

E C : Ce dernier chiffre peut paraître étonnant, compte tenu de la situation conjoncturelle...

E. C. : Les entreprises ont tiré les leçons du passé. Lors de la première crise du Golfe, elles avaient coupé net leur budget communication en direction des écoles. En rompant ce lien, elles ont, par la suite, déployé une énergie considérable pour le redynamiser. En outre, les entreprises anticipent le choc démographique. Les méthodes de communication ont aussi changé, les sociétés font désormais du sur-mesure en axant leurs actions sur les profils les plus pertinents.

E & C : Quels sont les outils qui recueillent le plus de suffrages ?

E. C. : Sur les 23 outils que nous avons analysés, tous obtiennent une note d'efficacité supérieure à la moyenne. Mais, à l'évidence, les actions liées directement au recrutement sont les plus plébiscitées par les entreprises, car elles ont un impact direct sur l'intégration de l'individu. Les entreprises ont une démarche pragmatique. Elles délaissent une communication de type corporate au profit d'une communication produit en lien direct avec les postes à pourvoir.