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Des impatriés bien accompagnés

SANS | publié le : 08.04.2003 |

Tout faire pour rendre le site de Crolles opérationnel dès que possible. Cet objectif guide l'accompagnement des impatriés des trois entreprises. Il s'agit de dégager ces salariés de tout problème logistique.

«Au début, nous gérions la relocalisation en interne, désormais, nous sous-traitons », précise Annie Loyau, chargée du dossier pour ST Microelectronics. Sur les deux établissements de Crolles, cette société a ainsi géré, en 2002, 350 dossiers de détachements, d'expatriations et de contrats locaux. Côté Motorola, 50 impatriés sont déjà arrivés en Isère avec leur famille. Pour Philips, 30 impatriés, généralement d'origine néerlandaise, travaillent sur le site. Particularité de Motorola : les salariés sont détachés, conformément à la politique maison. Ce qui induit, notamment, des différences salariales. Autre spécificité de l'Américain, qui "cocoone" plus ses salariés, les baux immobiliers sont au nom de l'entreprise et pas à celui du cadre.

Pour le reste, les trois entreprises font appel à l'une des trois sociétés de relocation anciennement implantées en région grenobloise. Package type : recueil des souhaits de logement avant l'arrivée, leurs visites, accompagnement pour les démarches administratives (visas, ouvertures de compte, inscriptions scolaires), visites de la région. La société Logos y a ajouté une sorte de hot-line 7/7 jours pour ces familles d'impatriés : de quoi faire face à une fuite, une rougeole ou toute autre urgence domestique ou médicale, quand on ne parle pas encore un mot de français. « Nous travaillons beaucoup sur la famille avec les agences de relocalisation, poursuit Annie Loyau. Leur bonne intégration est garante d'une réussite de la mission d'expatriation. » Et la région y aide aussi. Beaucoup d'expatriés en louent les agréments et les possibilités de loisirs. Vie au grand air, randonnées, et 36 stations de ski à moins d'une heure de Grenoble...

Grenoble, pôle d'excellence

Grenoble est devenue un des grands pôles européens de l'électronique et des nanotechnologies. La proximité du Leti (laboratoire appartenant au CEA) et d'une dizaine d'écoles d'ingénieurs a pesé dans le choix d'implantation de Motorola à Crolles. Sans compter la présence ancienne de sociétés comme Xerox ou Hewlett Packard et de leurs sous-traitants, ainsi que de nombreuses start-up.

La microélectronique représente près de 15 000 emplois dans le bassin grenoblois, dont 3 000 dans la recherche et l'enseignement. Les pouvoirs publics ont investi, dans Crolles 2, à hauteur de 20 % du montant total, et dans le projet Minatech, un nouveau programme visant à rassembler, à Grenoble, un pôle de recherche et de formation aux nanotechnologies, ouvert sur les entreprises de la région.