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Le congrès de la CGT conforte la ligne réformatrice

SANS | publié le : 01.04.2003 |

Le 47e congrès de la CGT, malgré quelques contestations, a soutenu le syndicalisme de proposition incarné par Bernard Thibault, réélu à la tête de l'organisation.

Bernard Thibault a été réélu à la tête de la CGT, le 28 mars, au terme du 47e congrès de la confédération, à Montpellier. Le secrétaire général a conforté sa ligne moderniste, malgré des contestations venues, notamment, des rangs des organisations du secteur public.

Largement approuvé

Les grandes options soutenues par le secrétaire général ont néanmoins été approuvées assez largement par les 1 000 congressistes. L'indépendance à l'égard du politique, une plus grande volonté d'implantation dans le privé et un syndicalisme de proposition, orientations marquant le bilan 1999-2003, ont ainsi été soutenus par 74,65 % des congressistes. Ce n'est pas le plébiscite de 1999 (plus de 90 %), mais, « un bon point d'appui », selon Bernard Thibault.

Dossier "retraite"

Parmi les dossiers brûlants : la retraite. L'option réformatrice de la direction, adoptée dans la discussion sur la réforme des retraites, est une voie étroite et a été, parfois, difficile à tenir. Chez EDF-GDF, malgré la position confédérale en faveur d'une réforme du régime de retraite, la base avait fait campagne pour le "non" et obtenu le rejet de l'accord contre sa direction. Mais, au congrès, la volonté de réformer sur ce dossier a été largement soutenue (94,80 % des votes). Les délégués valident l'exigence d'une retraite à 60 ans, plutôt que celle d'un retour aux 37,5 ans de cotisations pour tous, même si le texte défendu par Jean-Christophe Le Duigou, chargé des retraites, prend garde de mentionner que « la base d'une carrière de 37,5 ans doit continuer à prévaloir ».