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Le navigateur et son bureau virtuel

SANS | publié le : 25.03.2003 |

Pour concevoir son bateau, Jean-Pierre Dick fait travailler une équipe projet dispersée aux quatre coins de la planète. Exemple d'un espace de travail virtuel.

Dans le petit monde des skippers, Jean-Pierre Dick est un peu un cas à part. Diplômé d'HEC, après avoir suivi des études de vétérinaire, il est aussi membre du directoire de Virbac, laboratoire spécialisé dans la santé animale. Pour lui, il était évident de mener son projet de participation au prochain Vendée Globe - tour du monde à la voile en solitaire et sans escale, en novembre 2004 -, comme on dirige une entreprise.

Equipe éclatée

Avec cette différence que la petite équipe qui conçoit son nouveau bateau, "Virbac", n'est pas réunie dans un même lieu mais dispersée à travers le monde. L'architecte, Bruce Farr, travaille aux Etats-Unis, le chantier du bateau se trouve en Nouvelle-Zélande, le dessinateur des voiles est en France, à Vannes (Morbihan), le directeur technique à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), tandis que Jean-Pierre Dick et son chef de projet, Luc Talbourdet, lui aussi diplômé d'HEC, se déplacent au gré des entraînements. Tout ce petit monde n'a pas l'occasion de se rencontrer plus d'une fois tous les deux ou trois mois. Or, le planning est serré. Alors que sa construction a été lancée en 2002, le bateau doit être achevé en mars ou en avril prochain.

Simplicité d'installation

Pour pallier la distance qui sépare les membres de l'équipe, le chef de projet décide de se doter d'une solution de travail collaboratif. C'est le logiciel de la société One2team, spécialisée dans les solutions collaboratives de management de projets, dont le Pdg, Hervé Laumonier, est, lui aussi, un camarade de promotion du skipper et du chef de projet, qui est retenu. Surtout, la possibilité de faire héberger la solution par One2team répond aux attentes de l'équipe en termes de simplicité d'installation et de sécurisation des données. Alors que l'équipe ne comporte pas d'informaticien, la solution ne nécessite aucune installation particulière. Chaque membre peut désormais accéder simultanément à l'ensemble des documents concernant le bateau (spécifications techniques, détail des solutions retenues, photos, contrats). « Un système de jalons et de graphiques d'avancement comportant des signaux d'alerte permet de savoir où chacun en est exactement et de tirer la sonnette d'alarme, le cas échéant », explique Luc Talbourdet. Différents niveaux d'autorisation d'accès ont, en outre, été définis.

Le montant du contrat s'élève à environ 120 000 euros. Grâce, entre autres, à cette solution, les délais devraient être tenus, pour arriver, peut-être à la victoire.