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La ville automatise les absences

SANS | publié le : 25.03.2003 |

La solution de gestion des temps de la municipalité de Metz permet, notamment, de faire pointer les jardiniers.

Comme souvent, le passage aux 35 heures a été l'élément déclencheur. « Notre système de gestion des temps était obsolète depuis au moins cinq ans, nous savions que nous devrions en changer à un moment ou à un autre, le passage aux 35 heures en a fourni l'occasion », explique Frédéric Charte, le DRH. Il était temps ! Le système de pointage électro-mécanique de la municipalité de Metz nécessitait encore un traitement manuel des informations. Rendant, du même coup, problématique l'application de l'accord de RTT en janvier 2002.

La décision de la ville de se doter d'une solution informatisée de gestion du temps et de l'activité (GTA), en janvier 2001, et sa mise en oeuvre, en octobre, tombent aussi à point nommé pour satisfaire un décret, paru en janvier 2002, subordonnant le versement aux fonctionnaires de leurs heures supplémentaires à « la mise en oeuvre par leur employeur de moyens de contrôle automatisé ».

Souplesse d'utilisation

Des quatre offres en lice, c'est finalement celle de GFI Progiciels, Gestor E@sy, qui est retenue pour des raisons de « souplesse d'utilisation », « d'interfaçage avec la paie » et de compatibilité avec l'infrastructure existante. « Nous avons choisi une solution Web qui fonctionne sur les Mac, qu'utilisent très majoritairement nos gestionnaires de GTA », explique Bertrand Lang, chef du service informatique.

D'ici à 2004, les 2 200 salariés (fonctionnaires) de la ville, répartis sur 35 sites, devraient pouvoir pointer depuis une badgeuse, de leur ordinateur ou par téléphone. Pour l'heure, et jusqu'à la fin du mois de mars, le projet est en phase de vérification de service régulier. Environ 1 500 personnes en bénéficient : 500 pointent à des badgeuses et 1 000 sur l'intranet de la ville, qui fonctionne sur un réseau de fibres optiques de 30 km. Il suffit au personnel doté d'un ordinateur d'entrer son numéro d'identifiant lorsqu'il arrive à son poste et lorsqu'il en repart pour être enregistré.

Le badgeage par téléphone, testé expérimentalement sur certains personnels travaillant en dehors des sites (par exemple, les jardiniers), fonctionne sur le même principe. Depuis un poste de téléphone, ils donnent leur mot de passe à un serveur audiotel. La ville a opté pour que ces postes soient préidentifiés, afin que les appels ne puissent pas venir d'ailleurs. A terme, 300 personnes sont concernées.

La gestion des horaires, des absences, des congés et des jours de récupération revient à une cinquantaine de gestionnaires délocalisés dans une vingtaine de services municipaux. L'administration du système est assurée par le service du personnel. D'après Frédéric Charte, la réception du nouveau système par les utilisateurs a été bonne. Après avoir terminé la mise en place de la première tranche, qui a coûté 161 000 euros à la ville, la deuxième tranche, estimée à 86 000 euros, pourrait, donc, prochainement démarrer. Le contrat avec GFI comporte la mise en oeuvre complète de la solution, la formation des gestionnaires et des administrateurs, le matériel et le paramétrage.