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Après dix ans d'existence, le Fastt dresse son bilan

SANS | publié le : 04.03.2003 |

E & C : A l'occasion de ses 10 ans, le Fonds d'action sociale du travail temporaire (Fastt) publie une enquête CSA sur les préoccupations sociales des intérimaires. Quelles en sont les principales conclusions ?

D. L. : En 2002, et même s'ils sont à 87 % satisfaits de leur statut, les intérimaires s'estiment toujours victimes de préjugés nuisibles à leur vie quotidienne. Ainsi, pour 71 % d'entre eux, acheter un appartement relève du parcours du combattant, une opinion très prégnante chez les jeunes de 25 ans à 34 ans. La difficulté d'accès au crédit est également pointée par 66 %. On retrouve en bloc les mêmes inquiétudes lorsqu'il s'agit de louer un logement (62 %).

E & C : Quelles sont les réponses du Fastt en la matière ?

D. L. : Depuis 1992, le Fastt a introduit un système de cautionnement pour soutenir le dossier d'intérimaires dans leur recherche locative. Nous intervenons, chaque année, sur 10 000 demandes aux côtés du 1 % logement. La démarche est la même pour ce qui concerne les prêts à la consommation. Depuis huit ans, nous avons aidé à l'attribution de 7 000 prêts équivalents à 24 millions d'euros. Un nouveau partenariat, conclu en janvier dernier, avec une filiale de la Société générale, devrait nous permettre de cautionner jusqu'à 3 000 prêts de ce type par an. Enfin, le Fastt intervient, également, pour faciliter l'accès de ces intérimaires aux droits sociaux. Aujourd'hui, il propose une mutuelle qui couvrait, fin 2002, 60 000 personnes et différentes aides à la famille pour le financement des études et des vacances des enfants.

E & C : Quels sont les projets du Fastt pour les années à venir ?

D. L. : Déjà, mieux faire connaître nos services. Notre site Internet, lancé le 1er janvier dernier (http://www.fastt.org), devrait nous y aider. Ensuite, répondre à toujours plus de demandes. Pour cela, nous avons misé sur la proximité, avec la mise en oeuvre d'une vingtaine d'antennes locales pour l'accompagnement social. Enfin, nous allons renforcer notre démarche auprès des victimes d'accidents du travail.