logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

SANS

Les Lu de Calais acceptent le centre d'appels

SANS | publié le : 25.02.2003 |

La CGT de Lu Calais propose à la direction de Danone, mais aussi aux pouvoirs publics, la signature d'une "charte de développement économique"

La CGT, seul syndicat présent à l'usine de Lu à Calais, a dit oui à la proposition faite par la direction, lors du dernier CCE, d'un soutien à son projet de coopérative, à condition que celui-ci se fasse en dehors de l'usine (voir Entreprise & Carrières n° 657, du 18 février). Elle a ainsi adressé, le 14 février dernier, à Franck Riboud, une lettre indiquant qu'elle acceptait l'implantation « d'un ou plusieurs centres d'appels sur le site actuel de l'usine » Lu, et demandait, outre l'attribution prioritaire des emplois ainsi créés aux ex-Lu, « l'appui plein et entier » de Danone pour l'étude de faisabilité d'une coopérative ouvrière de production de biscuits. La CGT propose, également, à la direction, de signer une « charte de développement économique visant la création d'emplois nouveaux », qui serait également paraphée par l'Etat, la ville de Calais et le mouvement des Scop.

Nouvelle position

La direction de Danone, qui s'attendait pourtant à un refus de la part des représentants du personnel, a pris acte de leur "nouvelle position" et a déjà précisé qu'elle favoriserait l'étude de faisabilité de coopérative lancée par le personnel.

Par ailleurs, le CHSCT de l'usine d'Evry a annoncé, le 19 février dernier, qu'une expertise sur l'impact psychologique et physiologique de la fermeture du site sur les salariés était actuellement en cours. Menée par un sociologue et un ergonome du cabinet Emergences, ses résultats seront publiés à la fin du mois de mars.