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Les infirmiers espagnols s'acclimatent à la France

SANS | publié le : 25.02.2003 |

La France a fait appel à des infirmiers espagnols, en 2001, pour pallier les pénuries de ses hôpitaux. Selon le ministère de la Santé, leur intégration se passe bien, le taux de retour au pays ne serait que de 5 %.

Parce qu'il manque entre 15 000 et 20 000 infirmiers et infirmières dans les hôpitaux français, une convention a été passée, en 2001, entre l'Office des migrations internationales (Omi) et les quatre fédérations d'employeurs, la FHF (hôpitaux publics), la FHP (hôpitaux privés), la Fehap et le FNCLCC (établissements privés non lucratifs) pour faire appel aux professionnels espagnols. On estimait, alors, que 9 000 infirmiers espagnols étaient au chômage.

Les candidats retenus sont accueillis dans des centres de formation de Dourdan (Essonne) ou de Toulouse, où ils reçoivent une formation intensive à la langue française de quatre semaines, avant d'être intégrés dans l'hôpital qu'ils ont choisi.

Signe de succès

Selon Olga Saez, coordinatrice du dispositif ministériel de recrutement, dont un bilan a été présenté, le 20 février, 272 infirmiers et infirmières espagnoles ont ainsi été formés, depuis mars 2002, et 95 % d'entre eux ont rejoint leur établissement employeur ; 34 masseurs-kinésithérapeutes hispaniques ont également suivi ce processus d'intégration. Le ministère de la Santé estime que ce faible « taux de retour au pays » est un signe de succès. Pourtant, certains DRH d'établissements hospitaliers déclaraient, fin 2001, que « cette solution ne s'inscrit pas dans le long terme, car elle pose des problèmes de langue et d'acculturation ».