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Vent de panique chez Vivendi Universal

SANS | publié le : 11.02.2003 |

Selon les organisations syndicales de Vivendi Universal, les suppressions d'emploi pourraient s'accélérer dans les filiales du groupe.

Cession, démantèlement, réorganisation, les syndicats de Vivendi Universal (VU) craignent pour l'avenir des salariés. Le 6 février dernier, ce sont ceux de Vivendi Universal Net, la holding qui abrite les activités Internet de l'entreprise, qui sont montés au créneau en organisant une manifestation devant le siège social de VU, avenue de Friedland à Paris.

Politique sociale

Bâti à coups d'acquisitions, ce pôle, qui réunissait jusqu'à 1 500 salariés fin 2001, n'en accueille plus, aujourd'hui, que 196 dans les sociétés iFrance, eBrands et Flipside. A la tête de VU Net, Agnès Audier, anciennement directrice du cabinet de Jean-Pierre Raffarin, lorsqu'il était ministre des PME dans le gouvernement Juppé, serait chargée de liquider ces actifs non rentables. Les organisations syndicales, CFE-CGC et CFDT en tête, pestent, aujourd'hui, contre une politique sociale à deux vitesses. D'un côté, un plan social en bonne et due forme pour les salariés du siège social de VU (160 suppressions d'emploi sur un effectif de 330 personnes) de l'autre, l'absence de garanties pour ceux de VU Net.

La direction de VU, qui n'a pas souhaité s'exprimer, a également refusé de commenter la perspective d'un second plan social chez Canal+. Pourtant, le 17 février prochain, la direction de Canal+ annoncera, à ses partenaires sociaux, les résultats d'un audit sur les effectifs, commandé à Cap Gemini. Entre 300 et 800 personnes seraient concernées par la restructuration.