La logique de l'entreprise ne se réduit pas à la logique aveugle du profit. Le bon sens veut que le travail au sein d'un collectif soit, bel et bien, un travail d'équipe, c'est-à-dire un travail coordonné et porteur de sens pour les intéressés. Les hommes ne sont pas de simples rouages de la machine financière, mais bien partie prenante d'un projet humain qu'il appartient au manager d'initier et de fourbir.

Telle est, à tout le moins, la conviction profonde de Vincent Lenhardt, l'un des papes de l'analyse transactionnelle, qui a fait son fonds de commerce de ce message, puisqu'il a formé au coaching plus de 450 consultants et qu'il est expert à l'Association pour le progrès du management (APM) au Medef.

Le texte de Vincent Lenhardt, dont la première édition date d'il y a dix ans, n'a pas pris une ride, en ce sens que la logique de l'argent s'étant endiablée, il apparaît plus que jamais nécessaire de rappeler les entreprises, en la personne de leurs dirigeants, à la dignité de leur rôle de leaders des personnes et non seulement du ou des marchés.

Corrélativement, le coaching, qui n'en était qu'à ses balbutiements en Europe, est, aujourd'hui, une pratique largement répandue dont il n'est pas superflu de rappeler la dimension anthropologique, voire éthique, et les règles de l'art.

S'il s'agit bien d'une affaire d'hommes au sens générique du terme, il ne s'agit pas d'une culture de l'égotisme, mais d'une responsabilité relativement au groupe et à la société.

Diplômé d'HEC et de l'université de Chicago, Vincent Lenhardt est président de Transformance, cabinet spécialisé dans le coaching et le team building.

En plus de son expérience de thérapeute et de didacticien, il a été président de l'Association européenne d'analyse transactionnelle.