A l'occasion de la première conférence européenne des partenaires sociaux de la chimie, le 4 décembre dernier à Paris, patronat et syndicats des pays de l'Union européenne, de la Norvège et de la Suisse, ont signé un document commun jetant les bases d'un dialogue social permanent. Son but : créer un climat favorable à la compétitivité et à l'emploi dans un secteur fragilisé depuis l'explosion meurtrière de l'usine AZF, en septembre 2001.

Cet accord définit les grandes lignes des négociations européennes à venir portant sur l'emploi, la sécurité et l'environnement, sujets sur lesquels différents pays ont déjà planché. La première devrait avoir lieu au premier semestre 2003.