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Elisabeth Laville reçoit le prix "Mutations & travail"

SANS | publié le : 03.12.2002 |

E & C : La 6e édition des Rencontres "Mutations & travail" a eu lieu ce 2 décembre. Pouvez-vous expliquer la vocation de cette manifestation ?

J.-F. M. : Ces Rencontres "Mutations & travail", nées de la volonté des fondateurs de Synapsis, cabinet-conseil en évolution et mobilité professionnelle, auxquelles s'est associé le Centre de recherches et d'études des chefs d'entreprise (CRC), ont pour ambition de contribuer à l'évolution des réflexions des dirigeants d'entreprise et des DRH concernés par les mutations des systèmes économiques et sociaux. A cette démarche s'ajoute celle qui consiste à aider nos participants à anticiper ces évolutions pour mieux s'adapter.

E & C : A cette occasion, et comme tous les ans depuis 1997, divers ouvrages ont été primés. Qui récompensez-vous ?

J.-F. M. : Les auteurs qui enrichissent par des analyses novatrices notre thématique centrale. Au total, nous en réunissons une quarantaine, puis nous en présélectionnons cinq, en moyenne. Au sommaire des sujets phares de l'année : le développement durable.

E & C : Quel est le palmarès 2002 ?

J.-F. M. : Le jury, composé de chefs d'entreprise, de DRH, d'universitaires et de journalistes, présidé cette année par Patrick Ollier, président de la commission des affaires économiques, de l'environnement et du territoire à l'Assemblée nationale, a attribué le prix 2002 à Elisabeth Laville pour son livre L'entreprise verte. Cet ouvrage démontre judicieusement que la responsabilité sociale et environnementale n'est pas un luxe réservé aux entreprises prospères et aide celles qui ne veulent pas rater le rendez-vous avec le développement durable. Une mention spéciale a été décernée à Didier Livio pour Réconcilier l'entreprise et la société. Sans évangélisme, il développe un questionnement sur les liens qui rattachent l'entreprise à la société, aux hommes et aux citoyens et milite pour un droit humain dans l'entreprise. Nous avons, enfin, souhaité rendre hommage à Edgar Morin, à son ouvrage L'identité humaine et à l'ensemble de son oeuvre.