Les cinq confédérations, plusieurs associations (Association nationale de défense des victimes de l'amiante, Fnath, collectif anti-amiante de Jussieu) ainsi que la Fédération des mutuelles de France ont manifesté, le 22 novembre dernier à Paris, à l'occasion de la réunion du conseil d'administration du Fiva (Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante), pour revendiquer « une indemnisation rapide, juste et équitable des victimes de l'amiante ». En effet, deux ans après la création du Fiva, aucune indemnisation n'a été versée aux victimes, à l'exception de quelques provisions, le barème d'invalidité n'étant toujours pas arrêté. Les organisations à l'origine du mouvement accusent les pouvoirs publics de faire « traîner les choses » et de « privilégier des solutions minimisant les montants des indemnisations ».