Qu'on en soit un farouche partisan ou qu'on le vilipende, le service public est un incontournable. Et ce qui fait le fond des discussions politiques du Café du commerce, en France, est, comme toujours, ce genre de réflexion, de pure perte.

La seule question qui vaille, c'est comment faire en sorte que cet héritage administratif de l'époque jacobine passe le tournant de la nouvelle organisation économico-sociale issue des bouleversements de la sphère des communications. Comment faire en sorte qu'il intègre la nouvelle logique du service qui, au moins dans nos pays, a pris le pas sur la logique de production des biens ?

N'est-ce pas, en effet, cette promotion de la valeur "service" qui rend, plus que jamais, nécessaire l'adaptation du "service public" à son époque ?

Cependant, contrairement à ce que l'on pense parfois, cette mutation cruciale pour notre pays n'est pas tant affaire de théorie politi- que que de pratique managériale.

Comme dans toute autre entreprise, les différents services publics ont, avant tout, besoin d'un management concret, quotidien, sous la houlette de gens dont c'est le métier : les managers. Un truisme, peut-être, mais auquel Serge Alécian et Dominique Foucher, respectivement dirigeant et consultant au sein de la société Innovence, cabinet de conseil et de formation, entendent apporter des réponses opérationnelles balayant la gamme des tâches journalières de ce type d'entreprises, de plus en plus comme les autres dans leur fonctionnement, si ce n'est dans leur finalité.