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Plus d'un cadre sur deux prêt à descendre dans la rue

SANS | publié le : 01.10.2002 |

Un sondage, réalisé par CSA pour l'Ugict-CGT, révèle les intentions des cadres du privé pour défendre leur niveau de retraite.

Toujours aussi mobilisateur, le sujet des retraites a fait l'objet d'un récent sondage réalisé par le CSA pour l'Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens (Ugict) de la CGT. Les résultats ont été rendus publics le 25 septembre dernier *.

Pas de surprise

Sans surprise : les Français sont toujours partisans d'un système par répartition ; 55 % des cadres du privé pensent même que ce régime est le meilleur moyen de garantir leur retraite. Les plus convaincus se trouvent du côté des hommes, âgés de 40 à 49 ans, ingénieurs dans les entreprises de plus de 500 salariés.

Ouverture des droits

Profitant de l'occasion, l'Ugict-CGT a choisi d'interpeler cet échantillon représentatif sur l'une de ses revendications, à savoir l'intégration des années d'études, de formation et de chômage dans le nombre d'années nécessaires à l'ou- verture de droits : 69 % se disent tout à fait ou plutôt favorables. Seuls 8 % sont totalement réfractaires.

Actions envisagées

Reste à savoir ce que ces cadres sont prêts à entreprendre pour se faire en- tendre et pour défendre leur retraite. Le sondage révèle, ainsi, que 85 % des salariés interrogés envisageraient de participer à une assemblée générale ; 84 % seraient d'accord pour répondre, dans l'entreprise, à une consultation organisée par les syndicats. Parmi les autres actions proposées, la signature d'une pétition attire plus des deux tiers des cadres interrogés. La manifestation en séduit, quant à elle, 55 %.

Pour autant, cette volonté d'agir pour les retraites comporte des limites. En effet, seuls un tiers des cadres du privé se sentent prêts à faire une grève et 10 % à occuper leur entreprise.

* Sondage réalisé par téléphone, les 28 et 29 août 2002, auprès de 305 cadres du privé.

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