Un an après sa mise en route, à l'initiative du Medef Bas-Rhin, le Geiq interprofessionnel Indus 67 a permis de recruter en entreprises 25 personnes éloignées du marché du travail. Le chiffre est inférieur à l'objectif initial, mais reste satisfaisant au regard de la montée du chômage. En effet, des entreprises, qui avaient exprimé un besoin à l'automne dernier, ont fait marche arrière depuis. « Il a fallu, en bonne partie, reconstituer le groupe pionnier d'employeurs », confirme Thomas Loch, directeur du Geiq Indus. Vingt entreprises cotisent à la structure. Dix d'entre elles ont recruté un ou plusieurs demandeurs d'emploi, aux profils fort variés. L'initiative a procuré des réponses nouvelles à la pénurie de main-d'oeuvre. Ainsi, quatre femmes ont intégré l'équipe de production, jusqu'alors entièrement masculine, de Ziemann à Sarre-Union. Cette chaudronnerie de 150 salariés a embauché dix personnes dans le cadre du Geiq par la méthode de l'habileté de l'ANPE.

L'opération repose sur un contrat de qualification débouchant sur un certificat de niveau 5, financé par l'organisme collecteur Adefim. Le bénéficiaire demeure employé du Geiq, qui refacture les coûts salariaux à l'entreprise. Cette simplification a été appréciée des employeurs, de même que le double tutorat entreprise-Geiq et que la délégation au groupement de la recherche des candidats. Une extension au département voisin du Haut-Rhin est envisagée.