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Apprendre l'optimisme

SANS | publié le : 27.08.2002 |

C'est l'histoire de la bouteille à moitié vide ou à moitié pleine. Une perspective pessimiste, l'autre optimiste. Laquelle des deux attitudes nous fait le plus grand bien ? La seconde, bien sûr. Alors, pourquoi ne pas la développer ? Comment devenir optimiste dans son quotidien ?

La première étape est de faire preuve de bonne volonté en acceptant de rechercher le côté positif des choses. L'optimiste a ceci de particulier : il considère systématiquement les ennuis comme ponctuels, délimités et passagers. Son ordinateur tombe en panne ? Il commente : « Zut, ce n'est pas un bon jour aujourd'hui. » Il rate une nouvelle recette de cuisine ? « Pas grave, le prochain essai sera réussi. » Le pessimiste, au contraire, généralise la difficulté à tous les cas semblables et la considère comme permanente. « Ces ordinateurs, c'est de la camelote, ça tombe toujours en panne », et, face à la recette loupée : « Je l'ai toujours dit, je ne serai jamais un bon cuisinier. » S'entraîner à raisonner comme un optimiste, c'est se dire : « Ce problème est momentané, j'ai réussi à en surmonter beaucoup d'autres, demain ça ira mieux. »

La deuxième étape du plan d'attaque consiste à surveiller son mental. Dès que le "petit vélo" des réflexions négatives revient dans sa tête, s'arrêter et concentrer volontairement ses pensées sur autre chose. Un bon truc pour se changer l'esprit : s'ouvrir aux autres, sortir de son enfermement, aller voir des amis... Souvent, le pessimiste est tellement centré sur lui-même qu'il rumine ses idées sans trouver de porte de sortie.

Troisième initiative : refuser de se comparer. On trouvera toujours quelqu'un qui aura plus de succès, de chance, de santé, d'argent, d'audace que soi. La comparaison est l'école du malheur. L'optimiste, quant à lui, est content de ce qu'il a et de ses projets en cours. Il préfère se féliciter des succès déjà remportés que faire la liste de tout ce qui ne va pas.

Quatrième résolution : sourire. Même quand le coeur n'y est pas, s'interdire de faire la tête. Arborer un visage avenant n'a pas seulement un effet positif sur l'atmosphère ambiante, cela envoie à notre cerveau un message d'encouragement : « Après tout, je n'ai pas entièrement perdu le moral, le soleil va revenir. » A l'inverse, si l'on fait la tête, notre corps enregistre : « ça doit être grave », et il envoie à notre psyché un message de déprime. Et le cercle vicieux se referme.

Bien sûr, l'optimisme n'est pas un but en soi, c'est le bonheur qui importe. L'optimisme est simplement un marche pied qui y conduit. Alors, autant le développer avant que les pays industrialisés en mal de sens ne mettent du Prozac dans l'eau potable pour enrayer le blues collectif !