L'attribution d'une partie variable dans les rémunérations se généralise dans les entreprises technologiques françaises. C'est, en tout cas, ce qui ressort de l'enquête "rémunération" réalisée par le cabinet de conseils RH TocamakSearch, auprès de 52 dirigeants et responsables de recrutement du secteur high-tech. Selon cette étude, la partie variable s'élève, en moyenne, à 5 % (jusqu'à 10 %) du salaire de base moyen (38 000 euros) pour les ingénieurs en développement, à 19 % du salaire de base moyen (56 000 euros) pour les responsables marketing, et à 25 % du salaire de base moyen (48 000 euros) pour les chefs de projet informatique.

Pour les ingénieurs commerciaux, le poids du variable atteint jusqu'à 60 % de la rémunération totale qui s'élève en moyenne à 57 000 euros. TocamakSearch remarque, en outre, que les rémunérations élevées pratiquées dans ce secteur s'expliquent par le haut niveau de formation des salariés, leur grande polyvalence et la rareté de certains profils.