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La Snecma gère les IFC avec sa solution maison

SANS | publié le : 09.07.2002 |

Le groupe Snecma a choisi de gérer en interne ses provisions d'Indemnités de fin de carrière (IFC). Installé depuis 1997, son logiciel maison n'est pas devenu obsolète.

Au moment de la mise en place du logiciel de gestion des Indemnités de fin de carrière (IFC), il y a cinq ans, les effectifs n'étaient pas ce qu'ils sont devenus : 14 000 salariés contre 30 000 aujourd'hui. Pour autant, le logiciel n'est pas devenu obsolète. « A l'origine, notre objectif était d'obtenir une cohérence des calculs des IFC au sein de toutes les entités du groupe Snecma, explique Marc Parrot, chef d'établissement du siège de Snecma Moteurs, et permettre ainsi les consolidations. Par ailleurs, nous avons opté pour une réalisation de l'application en interne, car nous disposions des capacités techniques et fonctionnelles. »

Conçu en trois semaines

L'outil, un instrument classique de bureautique, a été conçu en trois semaines. Il propose des simulations, qui varient suivant les paramètres, eux-mêmes fluctuants. Tous les six mois, voire tous les trimestres, ces paramètres sont revus pour apprécier les évolutions. Ils englobent la probabilité de rester dans l'entreprise jusqu'à 61 ans (*) pour les employés et 63 ans (*) pour les cadres. D'après les enquêtes menées par l'entreprise, la probabilité qu'un trentenaire reste dans l'entreprise jusqu'à l'âge de la retraite est de l'ordre de 80 %. Ce taux augmentant avec l'âge.

A noter que l'âge moyen s'élève à 44 ans dans l'unité Snecma Moteurs, qui compte 13 000 salariés. Un dernier paramètre est pris en compte : une variable sur la probabilité de demeurer en vie, en fonction de l'âge et du sexe de la personne.

Calculs selon les tables de mortalité

A partir de l'ensemble de ces données, un calcul est réalisé suivant des tables de mortalité établies par des actuaires. Enfin, ces équations appliquent un taux d'actualisation d'indemnités de retraite, qui correspond à un taux de placement à long terme, basé sur les deux tiers de la plus-value éventuelle qu'occasionnera, sur la période considérée, un placement du type "bon père de famille".

« Concrètement, détaille Didier Sisombat, chargé d'études financières Snecma Moteurs, on projette les indemnités de retraite du salarié, déterminées et pondérées selon les paramètres de la société, à la date à laquelle il se trouvera à la retraite. L'IFC obtenue est ensuite actualisée en fonction d'un taux correspondant à un placement de type "Bons du Trésor". »

(*) Ages effectifs de départ à la retraite au sein de l'unité Snecma Moteurs.

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