logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

SANS

les non-cadres ont été augmentés de 4,5 % en 2001

SANS | publié le : 02.07.2002 |

Une étude sur les salaires, réalisée par Adecco, constate une augmentation de 4,5 % pour les non-cadres en 2001. Les métiers qualifiés en ont profité plus que la moyenne.

Les rémunérations horaires des non-cadres ont progressé de 4,5 % en 2001, indique Adecco, qui annonçait, le 25 juin, les résultats de son 3e observatoire des rémunérations non-cadres en France. Réalisée avec l'aide de Lab'Ho, cette enquête est tirée de l'étude de 4 millions de missions exercées par des non-cadres en 2000 et 2001.

Les évolutions diffèrent

L'augmentation de 2001 est sensiblement du même ordre que celle de l'année précédente, mais, dans le détail, les évolutions diffèrent. Ce sont les métiers qualifiés dont les rémunérations ont le plus progressé. Le ralentissement économique du 2e semestre a pesé sur la main-d'oeuvre non qualifiée, alors que des pénuries demeuraient dans des métiers qualifiés comme ceux de mécanicien, tuyauteur, dessinateur-projeteur. Les spécialités industrielles enregistrent aussi les plus fortes progressions, nettement supérieures à la moyenne dans les secteurs de l'automobile, de la chimie ou du travail des métaux, par exemple. Autre différence : les grandes entreprises ont plus augmenté leurs salariés non cadres que les petites, contrairement à ce qui s'était passé en 2000. Un renversement dû à la fin de la modération salariale annexée aux accords sur la RTT, généralement plus anciens dans les grandes entreprises. Adecco et Lab'Ho se penchent aussi sur les différences régionales, notant que l'Alsace et la Franche-Comté ont obtenu les niveaux d'augmentation les plus marquants avec 6 % et 5,9 %.

Enfin, parmi les tendances lourdes qui se confirment, l'écart de rémunération entre hommes et femmes va croissant avec le niveau de qualification (7 % pour les ouvriers qualifiés et 0,4 % à 1,9 % pour les non qualifiés). Autre tendance persistante : le salaire médian reste supérieur de 15 % dans les grandes entreprises.