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Le pôle chimique toulousain espère son redémarrage

SANS | publié le : 02.07.2002 |

Le tribunal administratif de Toulouse a enjoint le préfet de Haute-Garonne de statuer sur la réouverture de Raisio, l'une des usines du pôle chimique.

Le gouvernement devait annoncer, ce 2 juillet, sa décision sur l'avenir du pôle chimique toulousain, dont l'activité avait été suspendue par le préfet, au lendemain de l'explosion de l'usine AZF, le 21 septembre dernier. TotalFinaElf a déjà annoncé la fermeture de l'usine AZF. Sur les 450 salariés, 174 seront mis en préretraite, 70 seront affectés au nettoyage de l'usine pendant deux ans, avant de partir à leur tour en préretraite, et 200 autres seront reclassés dans des usines du groupe ou des entreprises locales.

Restent 644 salariés à la SNPE (Société nationale des poudres et explosifs) et ses filiales, Tolochimie et Isochem, et 26 salariés chez le fabricant de films plastiques pour Tétrabrik, Raisio. Il est probable que Jean-Pierre Raffarin autorise tout de suite la reprise de l'activité de Raisio et d'Isochem. En revanche, pour la SNPE, la reprise pourrait être conditionnée à l'arrêt de production de phosgène, un gaz mortel qui, par chance, ne s'est pas échappé le jour de l'explosion.

Satisfaction

De leur côté, les salariés de Raisio, estimant que rien ne s'opposait au redémarrage de leur unité de production, avaient déposé un recours devant le tribunal administratif. Ils ont, en partie, obtenu satisfaction puisque le tribunal a enjoint en référé, le 25 juin, le préfet de la Haute-Garonne de prendre, « dans les trois jours à compter de la notification de la présente ordonnance, une décision concernant l'activité de l'entreprise Raisio, sous astreinte de 3 000 euros par jour de retard ».