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Retour des promotions

SANS | publié le : 25.06.2002 |

Plus nombreux à avoir bénéficié d'une promotion, les cadres ont moins souvent changé d'entreprise en 2001, d'après la dernière enquête de l'Apec.

Les politiques de fidélisation lancées par les entreprises en pleine crise des recrutements, voilà deux ans, ont-elles fini par payer ? Tout porte à le croire, à la lecture de l'enquête Apec (Association pour l'emploi des cadres), publiée le 18 juin dernier. En effet, 16 % des cadres interrogés ont connu un changement au sein de leur entreprise (de fonction, de service ou d'établissement), au cours de l'année 2001. Et, contrairement aux années précédentes, cette mobilité s'accompagne, dans la plupart des cas, d'une promotion et d'une augmentation de salaire.

Régression de la mobilité externe

Toutes les catégories de "cols blancs" sont concernées, mais les grands gagnants restent, proportionnellement, les jeunes cadres de moins de 35 ans, les cadres du secteur banque-assurance, ceux des fonctions personnel et communication et les cadres des grandes entreprises. « Certaines entreprises ont sans doute tiré les enseignements de leurs difficultés à recruter pour certains postes en 1999 et en 2000, note l'Apec. Par ailleurs, elles ont peut-être pris en compte le risque d'une éventuelle pénurie de cadres à l'horizon 2004-2010. » A noter : 46 % des cadres ont plus de dix ans d'ancienneté dans leur entreprise.

Si la mobilité interne a connu un regain d'intérêt, la mobilité externe a, elle, fortement régressé. Conséquence de la dégradation du marché de l'emploi, le changement d'entreprise est plus souvent "subi". Tout en se maintenant à un niveau élevé, les démissions ont reculé de 8 points sur un an (à 56 %), au profit des licenciements collectifs et individuels qui ont, eux, augmenté respectivement de 4 et 3 points (à 11 % et 9 %).

Les raisons d'un départ ?

Parmi les principales cau- ses de départ recensées par l'Apec, c'est le salaire et les responsabilités qui motivent les candidats au changement. Mais, étonnamment, l'ennui arrive en troisième position et est cité par 30 % des cadres.

Quant aux critères de choix de la future entreprise, c'est la localisation géographique de l'entreprise qui s'avère prédominante (pour 57 % des cadres), avant le salaire (48 %) ou les conditions de travail proposées.