Les Chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire, qui constituent la filiale marine du groupe, travaillent actuellement sur leur propre déclinaison de la charte. Un accord devrait être signé dans les semaines à venir. Ils n'ont cependant pas attendu pour appliquer l'une des recommandations du groupe : développer les thèmes de négociation.

Le 26 avril dernier, la direction a signé avec les unions locales des cinq organisations syndicales une charte de progrès social. Le texte détermine une série d'axes de progrès dans le domaine de la gestion des ressources humaines. Douze thèmes figurent au menu des engagements pris par les signataires : les valeurs fondamentales, les conditions de vie sur le site, l'emploi, l'accueil sur le site, la législation, la formation professionnelle, l'hygiène, la sécurité et les conditions de travail, la santé, la durée du travail, l'insertion locale, le droit syndical et le dialogue social.

Selon le préambule, il s'agit des thèmes considérés comme « déterminants pour la qualité de vie au travail de l'ensemble du personnel travaillant sur le site », soit 5 000 salariés d'Alstom Marine et 5 000 à 8 000 employés d'entreprises coréalisatrices intervenant sur le site.

Le texte a vocation à constituer le volet social de CAP21 +, le plan d'amélioration de la performance des chantiers qui, à partir de l'automne prochain, réglera les relations entre le donneur d'ordre et ses sous-traitants

« La direction aurait pu choisir d'écrire ce chapitre seule et obliger les entreprises coréalisatrices qui veulent travailler sur le chantier à le signer, commente Philippe Bouquet-Nadaud, directeur des ressources humaines des chantiers. En travaillant avec les syndicats, nous avons voulu montrer que nous partageons la volonté du groupe d'ouvrir le dialogue social. »