Tout va bien pour les organismes de prévoyance. Le dernier bilan du Centre technique des institutions de prévoyance (CTip), publié le 5 juin dernier, en donne la preuve. Ainsi, les 74 établissements adhérents, représentant 1,8 million d'entreprises et 13,9 millions de salariés, ont enregistré une progression, en 2001, de 9 %. Soit 7,1 milliards d'euros perçus au titre de la protection sociale complémentaire collective relative à la santé, la dépendance, la retraite et l'invalidité.

Plusieurs explications à ces bons résultats sont avancées par Jean-Louis Faure, délégué général du CTip. « Tout d'abord, la conjoncture de l'année dernière nous a profité, dans la mesure où elle a conduit de nombreuses entreprises à recruter, et a donc augmenté le nombre de cotisants. On peut également citer l'accroissement des contrats de branche ayant trait à la prévoyance lourde. »

Et c'est surtout du côté des garanties collectives sur la dépendance que les institutions ont tiré leur épingle du jeu, l'année dernière. « Le CTip enregistre, en la matière, 6 milliards d'euros , annonce Jean-Louis Faure. L'intérêt de la formule étant de venir en complément des dispositifs nationaux, comme l'allocation personnalisée à l'autonomie (APA). »

Sur le volet retraite, les organismes paritaires de prévoyance commencent également à compter. Les programmes de retraite sur- complémentaire pèsent environ 20 % dans l'activité du centre. Ceux-ci sont, pour l'heure, principalement souscrits par des entreprises de taille moyenne.

Enfin, selon le délégué général du CTip, le secteur de- vrait continuer à ga- gner du terrain, en particulier grâce au développement de nouveaux services, comme, par exemple, l'aide apportée aux entreprises pour leur simplifier la déclaration sociale.