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L'Aract facilite le dialogue en Guyane

SANS | publié le : 11.06.2002 |

Créée en juin 2001, l'Aract de Guyane a pour mission de distiller une culture de concertation au sein des PME locales.

L'année dernière, Patrick Vandresse, directeur des Ciments guyanais (23 salariés), prend contact avec l'Agence régionale pour l'amélioration des conditions de travail (Aract). Il a observé des dysfonctionnements dans les activités d'ensachage du ciment et de palettisation. En octobre 2001, l'Aract réalise un diagnostic, puis engage une réflexion sur la définition des postes, la formation du personnel et sur la modification du système de production.

Dispositif de sécurité

Cette intervention constitue l'une des toutes premières de l'Agence, dont les statuts ont été signés le 21 juin 2001. Sa mise en place remonte à la grève des dockers, au printemps 2000. L'accord de fin de conflit prévoyait, en effet, qu'un expert de l'Anact imagine un dispositif de sécurité pour le port. Raymond Cicéron, devenu, depuis, délégué régional, préconise alors des réunions régulières entre partenaires sociaux. « Ce dispositif nous a confortés dans notre souhait d'installer une Aract dans ce département où le dialogue social est difficile », raconte Kai Joachim Vogt, administrateur de l'Union des entreprises de Guyane et membre du conseil d'administration de l'Aract.

Premier pas

« Réunir dans ce conseil d'administration chefs d'entreprise et représentants syndicaux est un premier pas », pointe Raymond Cicéron. Mais un important travail de communication reste à mener auprès des entreprises guyanaises, en majorité des TPE familiales, où la culture de concertation fait défaut. L'Aract organise ainsi une formation sur le diagnostic court pour les consultants en organisation locaux. Autre priorité cette année : la RTT dans les TPE.