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Les "Lustucru" exigent des mesures sociales immédiates

SANS | publié le : 21.05.2002 |

Les salariés de Lustucru réclament des garanties sociales en cas de rachat de l'entreprise par Panzani.

Inquiets des conséquences pour l'emploi du rachat de leur entreprise par Panzani, le personnel du fabricant de pâtes Rivoire et Carret Lustucru, à Marseille, a entamé un mouvement de grève, le 15 mai dernier, reconduit les deux jours suivants. Les 1 400 salariés exigent qu'un volet social soit négocié, et intégré à la vente, avec les actionnaires actuels, la famille Skalli, avant le 30 juin prochain.

« Selon les informations que nous avons recueillies, Panzani ne s'intéresserait qu'aux produits frais et revendrait l'activité pâtes sèches qui représente plus de 600 salariés, ainsi que les deux moulins de Marseille et de Rouen, soit 146 salariés. Le groupe Panzani a démenti ces informations. Mais, dans le même temps, il se contredit en affirmant trouver le repreneur qui sera le mieux disant sur la pérennité des sites et des emplois menacés. Nous ne pouvons pas nous contenter de déclarations aussi vagues et contradictoires », explique Christian Catoia, secrétaire général du CE.

Engagements précis

Les salariés réclament donc la négociation d'un volet social qui aura pour objet de mettre en oeuvre les mesures sociales appropriées pour traiter de manière satisfaisante les conséquences de réorganisations. Ils veulent aussi faire souscrire à la direction de Panzani des engagements précis sur la nature et le nombre d'emplois qui seront supprimés, transformés et délocalisés, au siège comme dans les unités opérationnelles, et sur les reclassements envisagés pour les salariés dont l'emploi serait menacé. Déjà, une première grève d'une journée avait été suivie par l'ensemble du personnel, le 2 mai, pour protester contre les incertitudes pesant sur le sort des usines de Marseille, de Vitrolles, de Chiry Ourscamp (Oise) et de Strasbourg.