Priorité est donnée au problème du financement des retraites. Une préoccupation qui augmente avec l'âge des salariés, et ce, quel que soit le niveau hiérarchique (40 % des cadres contre 41 % des ouvriers et employés). La lutte contre le chômage vient en seconde citation des attentes. Elle concerne surtout les jeunes (37 %) et l'encadrement (41 % contre 33 % pour les employés et ouvriers). La révision de la loi des 35 heures arrive assez loin derrière, avec 19 % en première citation. Une priorité donnée surtout par les jeunes (21 %) et par les employés et ouvriers (20 %). « Laisser les salariés dans une situation instable trop longtemps pourrait avoir des conséquences sociales graves, dans la mesure où cela serait le catalyseur du troisième tour social », estime Jean-Claude Ducatte, directeur d'Epsy.Si la direction est toujours la première source d'information sur les orientations de l'entreprise, elle recule en termes de crédibilité (55 % en 1999, contre 43 % en 2002). Un recul qui bénéficie peut-être à la hiérarchie directe qui gagne des points de confiance. Mais un fossé se creuse entre cadres et agents de maîtrise qui n'apprécient pas de la même façon les messages de leur direction. Quand 51 % des cadres croient leur direction, les techniciens, eux, ne sont plus que 34 %. Ces derniers ne font pas plus confiance aux représentants du personnel (17,7 %). Les catégories les plus sceptiques sont les cadres et les ouvriers...