logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

SANS

La bougeotte n'est plus de mise chez les informaticiens

SANS | publié le : 21.05.2002 |

Dans le secteur informatique, le turn-over s'est réduit de moitié en un an et la progression des salaires se ralentit depuis la fin 2001.

Chez les informaticiens, l'heure n'est plus à la surenchère salariale mais à la prudence, voire à l'immobilisme. En effet, après avoir atteint des niveaux records en mars 2001 (10,7 % en moyenne et 19,6 % dans les SSII), le taux de démission des informaticiens a, en effet, enregistré une chute spectaculaire, en un an, pour s'établir à 4,9 % en mars dernier (8,6 % pour les SSII), selon la dernière étude du cabinet Oberthur Consultants. Déjà perceptible en septembre 2001, cette baisse ramène le turn-over au niveau de 1997.

Malgré l'attentisme, le moral reste bon

« Entre le ralentissement économique et les attentats du 11 septembre, l'attentisme prévaut pour tout le monde, les entreprises comme les salariés. Mais comme le moral reste bon, cette situation n'influence pas la progression des salaires », analyse Pascal Poiget, son directeur général.

« L'évolution des salaires est effectivement toujours positive mais ce résultat dépend essentiellement de la partie variable », indique, pour sa part, Frédéric Goux, responsable du recrutement des informaticiens à la direction de l'information du Crédit Lyonnais.

Coup de frein des SSII

Après la frénésie des dernières années, où les entreprises s'arrachaient les informaticiens à prix d'or, le marché de l'emploi informatique semble toutefois marquer une pause dans la surenchère salariale. Oberthur Consultants estime, ainsi, que l'évolution des salaires de cette fonction enregistre son premier ralentissement depuis 1997-1998, avec une augmentation de 5,1 % en mars dernier, contre 5,7 % en septembre 2001.

Dans les sociétés de service, où travaille environ la moitié de l'effectif, le coup de frein est encore plus brutal puisque la hausse des salaires se situe à 5,9 %, contre 6,9 % en septembre 2001.