Il est prévu qu'à partir de 75 % de temps consacré à son mandat, un représentant syndical est suivi par la DRH dont il relève. A la différence des salariés non mandatés, évalués par leur supérieur hiérarchique, il pourra passer les entretiens annuels d'évaluation avec son gestionnaire des RH. Les trente permanents syndicaux nationaux, basés au siège, sont rattachés, c'est-à-dire payés, par la DRH centrale qui est en charge de leur carrière. Pour ces derniers, l'égalité de traitement dans la gestion des carrières ne semble pas poser de problèmes. Fernand Vidis, délégué national du SNB-CGC, constate ainsi que les demandes, faites à la DRH, d'évolution de rémunérations des permanents qui travaillent avec lui ont été retenues.

En revanche, les syndicats attendent d'avoir un peu plus de recul pour juger de l'efficacité du dispositif sur les délégués exerçant leur mandat à temps partiel. « C'est pour ceux-là que je suis le plus inquiet, car la DRH ne peut pas toujours contrebalancer l'influence des supérieurs hiérarchiques, a priori plus méfiants envers leur activité syndicale », explique Fernand Vidis.