La cote de popularité de la nouvelle économie a tendance à suivre le cours de la Bourse. Cependant, loin des feux de la rampe, les transformations introduites par les NTIC poursuivent leur chemin, à mi-parcours entre l'idéal d'une véritable révolution culturelle et le train des résistances acquises.

Deux enquêtes de la Cegos, l'une auprès d'environ 500 entreprises, l'autre auprès de plus de 3 000 salariés, démontrent que, du côté du négatif, le taux de pénétration très inégal des nouvelles technologies selon les secteurs et l'empilement des outils informatiques sont à déplorer.

Côté positif, un certain nombre de nouvelles évidences pour tous : le courrier électronique, l'essor des intranets, l'autonomisation, le partage des connaissances, etc. Point fondamental, la montée en charge des NTIC n'a pas correspondu à celle des procédures de surveillance et de contrôle du salarié lui-même, que certains pouvaient redouter. Tous les salariés constatent une augmentation de la pression sur leur vie professionnelle mais - sauf en Angleterre - ne déplorent pas de conséquences en termes de vie privée.

Au-delà du ressenti et des réalités individuelles, il ne fait aucun doute que le caractère stratégique des technologies de l'information et de la communication se confirme partout en Europe, même si le détail des situations diffère selon les pays. Un ouvrage issu d'une série de travaux menés par la direction recherche et développement de la Cegos, qui permet de faire un état des lieux clair et argumenté de l'e-management.

Dans notre dernier numéro, nous avons présenté l'ouvrage Au nom des autres, de Didier Pitelet. Nous tenons à préciser que l'expérience relatée dans ce livre est celle de Nathan D'jam, héros du roman, et non celle de l'auteur qui, lui, est le fondateur et Pdg de l'agence Guillaume Tell.