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Les dirigeants français ont appris l'anglais

SANS | publié le : 05.03.2002 |

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Les dirigeants français ont appris l'anglais

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Le onzième baromètre annuel sur "La vie des affaires en Europe" (*) d'UPS, consacré aux cadres dirigeants, détaille notamment les pratiques linguistiques des chefs d'entreprise européens.

Voici qui ressemble à une bonne nouvelle : la fâcheuse réputation des managers et dirigeants français en matière linguistique ne paraît plus de saison. Certes, ils se contentent de l'anglais, mais leur score est respectable, puisque 73 % d'entre eux se disent capables de mener une réunion dans cette langue. Certes, 85 % des dirigeants européens interrogés pour le baromètre d'UPS sont capables de le faire, mais il faut y inclure les Anglais qui, eux, ressentent sans doute moins le besoin de faire des efforts, 63 % ne maîtrisant aucune autre langue. A ce titre, ils font largement partie des 22 % de dirigeants européens qui ne parlent que leur langue d'origine. Le satisfecit français s'arrête là, néanmoins, si l'on s'avise de comparer les résultats avec ceux des champions européens : les Belges, dont 74 % des dirigeants maîtrisent entre 2 et 3 langues, suivis des Néerlandais (72 %). Les dirigeants d'entreprise français ne sont que 16 % dans ce cas. Ainsi, seuls 12 % d'entre eux pourraient mener une réunion en allemand.

Autre bonne surprise pour les Français : l'intérêt manifeste de leurs confrères européens pour notre langue. 45 % d'entre eux sont, en effet, capables de mener une réunion de travail en français (voir graphique).

Un certain dynamisme français

« Dans un monde qui évolue en permanence, cette étude laisse apparaître un certain dynamisme français, résume Laurent Naidon, responsable marketing chez UPS. D'une part, le français est la deuxième langue des affaires. Ensuite, les dirigeants français n'hésitent pas à s'exprimer dans la langue de Shakespeare pour convaincre lors de réunions. » Selon lui, ce dynamisme se retrouve dans la gestion de carrière des dirigeants français. L'enquête d'UPS leur accorde une mobilité plus forte que la moyenne, puisqu'ils ont travaillé pour 3,4 employeurs différents, contre 3,25 pour l'ensemble des chefs d'entreprise européens interrogés.

(*) Onzième édition de l'Europe Business Monitor, réalisée auprès de 1 456 cadres dirigeants européens, du 5 novembre au 12 décembre 2001.

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