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Pas le pire...

SANS | publié le : 05.02.2002 |

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Pas le pire...

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S'ils sont plus graves quand ils surviennent, les accidents du travail dans le secteur de la chimie sont deux fois moins nombreux que dans la moyenne de l'industrie.

Chaque année, 213,5 millions d'euros d'investissements sont réalisés pour la protection de l'environnement et la réduction des risques dans le secteur », avait clamé, le 11 décembre dernier, Christian Pierret, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, chargé de l'Industrie lors de la table ronde concluant le débat national sur les risques. Il avait appelé de ses voeux une nouvelle politique de développement durable dans ce secteur qui emploie 250 000 personnes en France. 1 779 accidents industriels ont été enregistrés, en 2000, par le Bureau d'analyse des risques et pollutions industriels, dont 50 décès.

L'incendie, l'explosion, le rejet de matières dangereuses sont les types d'accidents les plus fréquents (voir tableau ci-dessus). L'incendie concerne surtout l'agriculture, l'entreposage lié aux transports... Quant aux rejets de matières dangereuses, ils sévissent surtout dans les secteurs des transports terrestres (12 %), de l'industrie chimique (11 %). Mais, globalement, l'industrie chimique n'est pas une mauvaise élève en matière de fréquence d'accidents. Pourtant, c'est dans cette branche que les explosions sont les plus fréquentes et les conséquences en sont souvent plus graves. Par ailleurs, la chimie n'est pas non plus en tête du palmarès des industries les plus exposées aux maladies professionnelles (voir graphique). Tous secteurs industriels confondus, en tout, ce sont 8,5 % des salariés (*), soit près d'un million, qui sont potentiellement confrontés pendant leur travail à des agents cancérigènes.

(*) Selon l'enquête Sumer du ministère du Travail de 1994 réalisée auprès de 48 800

salariés.

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