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Midi-Pyrénées recense ses besoins

SANS | publié le : 22.01.2002 |

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Midi-Pyrénées recense ses besoins

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Une vaste enquête sur les besoins des entreprises dans les trois années à venir doit les aider à résoudre leurs problèmes de recrutement.

Mis en oeuvre au départ pour les entreprises de la métallurgie qui craignaient de rencontrer des difficultés de recrutement pour la construction de l'A 380, le plan Ader devait les aider à mieux cerner les postes et les profils recherchés afin de prévoir des formations adaptées. Il a finalement été étendu par ses créateurs (État, conseil régional et Union des entreprises de la métallurgie) à l'ensemble des entreprises industrielles et de services de la région, également confrontées à des difficultés de recrutement. Ce sont donc 1 092 sociétés (dont 185 entreprises dans la métallurgie) qui ont été interrogées par l'Union des entreprises de la métallurgie, la CRCI et les CCI de Midi-Pyrénées.

9 366 emplois

Remise en novembre dernier, l'enquête fait apparaître un besoin de 7 181 emplois sur trois ans dans la métallurgie (dont 900 techniciens et 1 000 ingénieurs), et 2 185 dans les autres secteurs. « Ces embauches correspondent aux besoins des entreprises par rapport à des investissements qu'elles ont déjà réalisés et ne devraient pas être remises en cause par la crise que traverse le secteur aéronautique ni par la situation particulière des entreprises toulousaines sinistrées par l'explosion du 21 septembre. Au pire, elles seraient retardées », déclare Éric Goi, chargé d'études emploi formation à la CRCI de Midi-Pyrénées.

Constituer un vivier

Près de la moitié des répondants rencontrent des difficultés de recrutement, qui touchent, comme partout ailleurs, tout particulièrement l'hôtellerie-restauration. Pour y remédier, les entreprises ont fait appel aux heures supplémentaires, ainsi qu'à la formation des nouveaux embauchés et des salariés en poste.

En demandant ainsi aux entreprises de prévoir sur trois ans leurs recrutements, l'enquête doit permettre aux acteurs régionaux de la formation d'alimenter le vivier de main-d'oeuvre qualifiée dans les délais voulus. Reste que ce deuxième volet du plan Ader a été retardé par l'explosion de l'usine AZF, où 1 600 entreprises ont été touchées.