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La génération 1998 a été favorisée

SANS | publié le : 22.01.2002 |

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La génération 1998 a été favorisée

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Trois ans après la fin de leurs études, plus de la moitié des jeunes diplômés de 1998 ont accédé rapidement et durablement à l'emploi, selon l'enquête Génération 98 du Céreq.

Après avoir publié Génération 1992,une enquête sur l'insertion professionnelle des jeunes, le Céreq s'intéresse aux diplômés de 1998 (1). Première conclusion : 55 % d'entre eux ont commencé à travailler presque aussitôt après leur sortie du système éducatif, et la plupart ont passé moins de trois mois au chômage durant leurs trois premières années dans la vie active. Cet accès immédiat à l'emploi est durable : près d'un quart d'entre eux ont été embauchés en CDI et sont restés chez le même employeur (voir graphique).

Plus d'intérim

L'enquête montre que la forte embellie économique des années 1998-2001 profite à toutes les catégories de sortants. Ils sont ainsi 74 % à avoir passé leurs trois premières années de vie active en emploi, contre 66 % pour ceux de la génération 1992. A trois ans, la situation est également plus favorable puisque, en avril 2001, 81 % des jeunes travaillent, soit huit points de mieux que la génération 1992, et deux tiers des emplois sont occupés en CDI. L'embellie profite beaucoup plus aux diplômés de l'enseignement supérieur long et aux titulaires d'un BTS ou DUT, de spécialités industrielles comme tertiaires. Le taux de chômage à trois ans des BTS-DUT est ainsi passé de 8 % en 1992 à moins de 4 %.

A noter que tous diplômes confondus, l'accès à l'emploi passe beaucoup plus par l'intérim : 21 % des premiers contrats de travail contre 11 % pour la génération 1992.

Les trajectoires avec un accès à l'emploi difficile ont, quant à elles, diminué : 12 % des jeunes n'ont toujours pas occupé d'emploi au bout de dix-huit mois, contre 15 % pour la génération 1992.

Deux catégories de diplômes sont particulièrement frappées par le chômage : les CAP/BEP tertiaires, avec un taux de 17 %, et les jeunes n'ayant pas le niveau CAP ou BEP. Comme dans la génération 92, ces derniers n'ont accédé à aucun emploi en trois ans.

(1) Enquête menée auprès de 55 000 jeunes sortis de formation initiale en 1998, de tous niveaux de formation, interrogés au printemps 2001.

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