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Santé : Carrefour offre une journée FIV à ses salariées

Le point sur | publié le : 29.05.2023 | N. T.

Fin avril, le groupe annonçait plusieurs mesures en faveur de la santé des femmes au travail, dont une autorisation d’absence sans perte de salaire le jour du transfert de l’embryon.

Il s’agit d’un pas de plus pour le groupe français de la grande distribution, qui compte 30 000 collaboratrices de moins de 50 ans dans ses effectifs. Un accord parentalité hommes-femmes, signé en 2020, permettait déjà aux salariées dans des parcours d’assistance médicale à la procréation (AMP) de permuter leurs horaires de travail pour se rendre à leurs rendez-vous médicaux. Désormais, depuis fin avril, sur simple attestation médicale portant la mention « santé au féminin », elles peuvent poser, au moment du transfert d’embryon, une journée FIV, qui ne concerne que les fécondations in vitro et ne s’adresse pas aux partenaires des femmes concernées.

« Le sujet de la congélation des ovocytes est un autre débat que nous n’avons pas encore complètement pris en compte, mais cela viendra sans doute car nous avons envie d’accompagner tous ces changements de société et nous pensons que notre entreprise a le bon niveau de maturité pour le faire », indique dans la foulée Stefen Bompais, directeur de la diversité et de l’inclusion chez Carrefour France. Il a échangé avec un réseau interne de salariées sur tous ces sujets de fertilité.

« J’ai recueilli les témoignages des femmes qui ont des enfants aujourd’hui, mais sont passées par là et souhaitent pour leurs prochaines grossesses des conditions facilitées par leur employeur afin de pouvoir vivre l’AMP de manière moins culpabilisante, plus affirmée, plus sereine », explique-t-il. Pour accompagner ces mesures et lutter contre les discriminations, l’enseigne a réalisé un livret de sensibilisation à destination des managers sur l’endométriose, la fausse couche et l’AMP. Une campagne de communication interne a également été diffusée auprès de tout le personnel et l’orientation de ces femmes vers une plateforme de soutien psychologique anonyme et gratuite, déjà existante, a été renforcée. L’entreprise compte aussi un réseau interne de salariées engagées, qui « permet la création de groupes de parole entre des femmes vivant les mêmes expériences », ajoute Stefen Bompais. Une façon d’échanger entre paires des conseils et de bénéficier de soutien.

Auteur

  • N. T.