L’aventure a commencé en juin 2018, avec… deux personnes. Aujourd’hui, WAAT, société spécialisée dans l’installation et la supervision de bornes de recharge pour véhicules électriques, avec pour clients des syndics de copropriétés, des bailleurs sociaux et des gestionnaires de flottes automobiles et bâtiments tertiaires, compte quelque 170 personnes, dont plus de 100 embauchées sur la seule année 2022. « Nous sommes dans un secteur ultra­concurrentiel et nous avons réfléchi, à la faveur de la pandémie, à des conditions de travail hybrides, flexibles, d’autant que la moyenne d’âge, chez nous, est de 32 ans », indique Patrick Kic, le président et cofondateur, avec Yann Evin, de WAAT. Et que les profils sont variés entre commerciaux, techniciens et autres. Ainsi, pour l’heure, une dizaine de sédentaires sont en 100 % télétravail. Un nombre qui augmente chaque mois. Chez les collaborateurs itinérants, qu’ils soient commerciaux ou responsables des travaux, environ 30 % optent pour le télétravail lorsque c’est possible et, le reste du temps, interviennent chez les clients. Une façon de permettre à tous les salariés, qu’ils soient cols bleus ou cols blancs, de profiter de la flexibilité. « Notre défi 2023 est d’accompagner les managers dans la gestion à distance », poursuit le dirigeant. En outre, pour attirer des candidats, du fait de la croissance des activités, la direction permet aux salariés d’habiter n’importe où en France, alors que le siège de WAAT est à Malakoff, en banlieue parisienne. « Nous essayons aussi de faire en sorte que les collaborateurs – commerciaux, chargés d’affaires ou techniciens – soient à proximité d’autres collaborateurs, pour faciliter les synergies, ce qui nous permet également d’être à moins d’une heure de chacun de nos clients sur l’ensemble du territoire pour apporter toujours plus de services », ajoute-t-il.

Et afin de distiller cette culture auprès des nombreux nouveaux venus ces derniers mois – « tous expérimentés et que WAAT va chercher également parmi les personnes éloignées de l’emploi, les parents isolés et ceux qui habitent loin des grandes agglomérations », précise Patrick Kic –, la société soigne l’onboarding, avec une semaine de formation en région parisienne, assortie d’un parcours d’intégration sur site et de rencontres individuelles avec les équipes et la direction. À cela s’ajoutent une journée de team building une fois par an et une nouvelle école de formation en interne, dans le but d’anticiper les besoins en ressources qui ne manqueront pas de surgir dans les années à venir. Bref, une philosophie RSE séduisante. D’ailleurs, « les candidats nous “challengent” d’entrée de jeu sur les questions environnementales et sociétales », indique le président. Ces nouvelles recrues prennent part à la stratégie RSE de l’entreprise dès leur arrivée, afin de faire toujours plus en matière de conditions de travail et de sens…