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Partage de la valeur : l’actionnariat salarié ne fait pas recette en Belgique

À retenir | publié le : 22.05.2023 | L. Z.

Partage de la valeur : l’actionnariat salarié ne fait pas recette en Belgique

Partage de la valeur : l’actionnariat salarié ne fait pas recette en Belgique

Crédit photo pict rider / Adobe stock

En Belgique, on estime qu’entre 50 000 et 60 000 salariés sont actionnaires de leur société, soit un peu plus de 1 % des travailleurs. Un chiffre bien faible par rapport à la France, où 3 % environ des salariés sont actionnaires de l’entreprise qui les emploie. Et si le Gouvernement français veut porter ce pourcentage à 10 % à l’horizon 2030, la Belgique – qui a pris bonne note du fait que de l’autre côté de la frontière, un millier de salariés de La Redoute se sont récemment partagé 100 millions d’euros grâce à la revente de leurs actions – a l’intention de lancer une réforme fiscale de ce modèle. Elle est en cours de préparation au cabinet du ministre des Finances, Vincent Van Peteghem. En effet, pour l’heure, le système belge ne serait pas fiscalement intéressant, pointe Bruno Colmant, économiste et professeur d’université. « Quand on reçoit une action d’une société, d’abord à titre gratuit, malgré éventuellement une certaine décote, c’est assimilé à un avantage en nature qui est taxé comme un salaire, en subissant l’impôt et les cotisations sociales, puisque l’entreprise donne quelque chose aux travailleurs. L’avantage final qui reste à un travailleur quand on lui donne une action est en réalité réduit », explique-t-il sur le site de la RTBF.

Auteur

  • L. Z.