La situation des descendants d’immigrés apparaît plus favorable en région parisienne qu’en province, même si elle reste partout moins avantageuse que celle des personnes sans ascendance migratoire, selon l’Institut Paris Région. En Île-de-France, la part de personnes possédant un diplôme de niveau supérieur au baccalauréat est inférieure de 13 points chez les descendants d’immigrés comparativement à la population sans ascendance migratoire directe (45 %, contre 58 %). Les descendants d’immigrés franciliens accèdent toutefois nettement plus souvent aux diplômes de l’enseignement supérieur que leurs homologues de province (inférieur à 40 %). Ce constat tient notamment à l’offre de formation dans l’enseignement supérieur particulièrement importante dans la capitale et son agglomération. De plus, la mobilité sociale ascendante apparaît en Île-de-France plus fréquente qu’en province. En effet, dans la région parisienne, 37 % des descendants d’immigrés occupent un emploi de cadre ou de profession intermédiaire quand ce n’était pas le cas de leurs parents, contre 25 % en province.