La transition, voire la révolution écologique, est une nécessité pour les entreprises, au nom de la protection de la planète, de la lutte contre le dérèglement climatique, qui peut sévèrement affecter leurs activités, et de leur responsabilité sociale et environnementale, de plus en plus présente dans les esprits – ceux des candidats et des salariés, des actionnaires et des banquiers, des consommateurs et des citoyens… Mais quel rôle y joueront les femmes ? Elles devraient logiquement être à parts égales. Mais comme dans le monde du travail en général, même si certains sondages les disent plus enclines que les hommes à vouloir agir en faveur de l’environnement, elles sont, pour l’heure, encore peu présentes dans les green jobs, bien payés et en pleine expansion. De même, alors qu’elles pourraient contribuer à la recherche et à l’innovation dans les domaines liés à la transition écologique, elles boudent encore, essentiellement pour des raisons culturelles, les professions en pointe dans le domaine, telles que celles d’ingénieures. Les entreprises ont besoin des talents verts. Et elles ont besoin des femmes pour pourvoir les nombreux postes qui vont s’ouvrir.
Les femmes représentent 48 % de la population active en France, 18 % d’entre elles exercent des professions vertes.
24 millions c’est le nombre de nouveaux emplois générés par la transition écologique selon le Bureau international du travail.
Source : https://www.ilo.org/global/publications/books/WCMS_628654/lang-en/index.htm
17 % c’est le nombre d’emplois dans les pays de l’OCDE qui peuvent être actuellement classés comme « verts ».
Source : https://www.oecd.org/employment/job-creation-and-local-economic-development-26174979.htm
28 % c’est le nombre d’emplois verts actuellement occupés par des femmes dans les pays de l’OCDE.
Source : https://www.oecd.org/employment/job-creation-and-local-economic-development-26174979.htm
20 % c’est le supplément de salaire qu’offrent en moyenne les emplois verts par rapport aux postes traditionnels.
Source : https://www.oecd.org/employment/job-creation-and-local-economic-development-26174979.htm
24 % c’est le taux de féminisation des ingénieurs en activité
28 % c’est la proportion d’étudiantes dans les écoles d’ingénieur. Et cette proportion stagne depuis 2013…
Source : https://www.mondedesgrandesecoles.fr/enquete-iesf-2021-ingenieurs-francais/